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Guy Drut

Guy Drut est avec Jean-Claude Killy, un des deux membres français du CIO. Mais ici, à Pékin, et au Village, au milieu des athlètes, il est d'abord un supporter de l'équipe de France.
Athlète à Munich en 1972 et à Montréal en 1976, deux médailles à la clé sur 110m haies (l'argent puis l'or), consultant télé à dans la " dream team " de Canal + à Barcelone en 1992, ministre à Atlanta en 1996 et depuis lors, membre de l'organisation olympique Guy Dut a vécu les Jeux sous tous les angles. «  Mais toujours avec le drapeau bleu blanc rouge » dit-il.

A Pékin, après avoir participé durant trois jours à la 112e session du CIO, l'ancien champion olympique se déplace d'un site à l'autre, revient au Village, se rend au Club France, comme « un supporter lambda qui a une expérience particulière et qui peut en faire profiter les autres s'ils le souhaitent ». Et s'il a un message à délivrer à tous les athlètes français, se sera « engrangez le maximum de bons souvenirs. Vivez les Jeux complètement, ce sont des moments privilégiés et inoubliables ! ».





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Les bas de contention portés par Teddy Riner

Au milieu de la garde-robe offerte aux athlètes français, on trouve des habits spécifiques proposés par le service médical de la délégation. Il en va ainsi de ces longs bas de contention dont le docteur Roland Questel explique les fonctions : « Ils servent pour les voyages, car au-delà de 6h de vol, on peut risquer des accidents trombo-amboliques. Un autre modèle sert pour la récupération, afin d'avoir un bon retour veineux. Il faut en effet que le système valvulaire reste en bon état. Les chaussettes de compression permettent une meilleure circulation de retour sanguin dans le mollet après l'effort, ou quand on reste longtemps debout. On peut les chausser juste après la compétition. Leur force de compression est de 2 sur une échelle de 4 ».

En outre, les athlètes féminines disposent de soutiens-gorges spéciaux « pour un bon maintien mammaire, car il faut savoir que des seins moyens pèsent environ 400 grammes, poursuit le docteur Questel. Quand on donne des impulsions, on multiplie leur poids par trois ou quatre. C'est comme courir avec une paire de trainings autour du cou.

Ces soutiens-gorge maintiennent parfaitement, ils sont fabriqués sur mesure. Ils sont à la norme TAMAC (Textile-Anatomie-Maintien-Aise-Confort » On voit ensuite qu'il y a amélioration de la performance d'autant plus significative que le sein est gros. » Après sondage dans le Batiment D2, ces produits semblent apporter entière satisfaction.

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En général la journée d'un régatier débute à Qingdao vers 8h00 du matin par un réveil musculaire d'une heure puis une visite chez le Kiné si cela est nécessaire. Ensuite, il prend un gros petit déjeuner pour tenir toute la journée. La proximité du village par rapport aux installations nautiques facilite évidemment les déplacements et le planning de la journée. A 10H00 débute la préparation du bateau, l'analyse des fichiers météo, ainsi que celle des courants dans le container tricolore situé sur le « parking ».

Cette analyse permet notamment d'établir une première prévision stratégique qui sera ensuite affinée sur l'eau. Le départ du port dépend de la distance à parcourir pour rejoindre la zone de course. En effet si le rond A est juste au pied de la marina, les autres ronds peuvent se situer à plus de 40 minutes de remorquage. 13H00 correspond à la mise à disposition pour le début des courses. Le retour à terre dépend des conditions rencontrées dans la journée.

Il faut alors ranger le matériel, le vérifier, retirer rapidement ses vêtements techniques qui à terre rendent la chaleur difficilement supportable, éventuellement faire appel au batelier (Laurent Tournier) pour effectuer une réparation puis s'informer avec le spécialiste réglementation (Philippe Gomez) qu'aucune réclamation n'est en cours. La journée se termine enfin par le repas, les soins et la récupération. Il est en général 21H...

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Dans l'encadrement de l'Equipe de France basé à Qingdao, Yann Amice et David Lanier sont les spécialistes météo. Chaque jour ils doivent fournir à l'ensemble des sélectionnés et l'encadrement les conditions météorologiques prévues. Leur journée débute assez tôt vers 6H. Pendant près de deux heures ils vont récupérer de nombreuses informations provenant de fichiers météo qu'ils vont confronter aux conditions réelles du plan d'eau.

A 8h30 ils fournissent la prévision de la journée à l'ensemble du staff via des moyens de communications modernes principalement via internet. S'engagent ensuite quelques échanges avec les athlètes. En effet chaque coureur a des attentes différentes plus ou moins synthétiques. Entre 10H30 et 12H00, notre équipe météo vérifie les dernières données et éventuellement diffuse une nouvelle information si cela est nécessaire.

En fin de journée débute le travail du lendemain avec les premières projections pour la journée à suivre et pour les journées ultérieures afin d'obtenir la tendance globale de la semaine. Ce travail méthodique, nécessite une préparation importante en amont sur les différents logiciels afin de les fiabiliser, les calibrer et les appréhender. La réussite dépendant du couple homme – machine et d'une bonne expérience en la matière