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Echos du Village : actes médicaux et stock adidas...

Le 20/08/2008

412 consultations pour les médecins, plus de 3600 actes de kinésithéraphie (soit une moyenne de 300 par jour), le corps médical au Village ne chôme pas. Et les statistique présentes son arrêtées au 19 août, c'est-à-dire 6 jours avant la fin des compétitions !

De quoi souffrent nos sportifs ? On entre en premier lieu dans le domaine de la «traumatologie», c'est-à-dire du traitement des blessures préexistantes ou se produisant durant les entraînements puis les épreuves elles-mêmes. Ce type de consultation représente 42% du total du travail des médecins de l'équipe de France.

Il y a ensuite tout ce qui est lié aux problèmes «ORL», par exemple, les rhinopharyngites que l'on attrape facilement en passant de la chaleur pékinoise aux endroits climatisés. 13% des consultations. Viennent ensuite les ennuis gastriques, 12%, les questions dermatologiques (brulûres dues au soleil), 11% et les problèmes divers (type insomnies ou maux de tête), 12%.

Du côté des Kinés, qui sont plus de 30 à tourner auprès des Bleus, c'est le massage d'avant ou d'après compétition qui vient largement en tête : 40% des actes. Il y a foule dans les locaux le soir, quand tout les athlètes sont revenus des sites après avoir donné le meilleur d'eux-mêmes et beaucoup sollicité leur corps.

Les étirements représentent 13% du travail des kinés, les remobilisations (c'est-à-dire la remise en place d'os déplacés), 20%. Enfin, les techniques de physiothérapie (impulsions électriques) et de cryogénie (le froid, sous toutes ses formes) sont très prisées.

Le staff médical de l'équipe de France, ce sont quelque 76 personnes au service d'un peu plus de 320 athlètes.

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Au Village, le « stock » Adidas occupe deux pièces (dont une salle de bains !) du rez-de chaussée du bâtiment D2 où est logée la délégation. Adèle et Françoise sont là, pour parer à tous les besoins, à la tête d'un stock impressionnant de «haut», de «bas», de chaussures et de chaussettes. Il a d'abord fallu décharger des cartons entiers lors des premiers jours d'installation. Quelque 66.000 pièces, réparties en gamme «Village», «Podium» et vêtements techniques propres à chaque sport. Les athlètes déjà présents ont mis la main à la patte pour transporter en ranger le stock dans les locaux.

Depuis lors, ce sont des échanges permanents, particulièrement pour ceux qui se sont qualifiés tardivement pour les Jeux, ont donc reçu leur paquetage juste avant de partir, n'ont pu l'essayer, et se sont retrouvés avec des équipements trop grands ou trop petits. Il y a aussi eu quelques erreurs, comme ces chaussettes de handballeurs livrés au tennismen qui ne s'y retrouvaient pas Avec ces «accessoires» remontant jusqu'aux genoux !

Durant les Jeux, C'est un DTN qui revient du réfectoire avec sa veste blanche maculée de sauce bolognaise et vient en chercher une nouvelle juste avant de rejoindre un plateau TV. C'est un athlète médaillé dans la journée, qui a déjà amplement fêté ça, et qui revient demander de nouveaux habits avant de se présenter devant les élus, médias, et partenaires au Club France. C'est un groupe d'athlètes qui arrive tardivement au Village après un stage, et qui se presse dans les locaux, car telle chemise est trop grande, tel pantalon est trop petit.

Bref, c'est un défilé continu, chaque jour, en suivant le fléchage qui mène vers Adèle et Françoise, au service de tout ce petit monde possédant les mêmes habits.