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Comme à la parade...

Le 17/08/2008

Les épreuves par équipes d'escrime sont des valeurs sûres, très sûres pour la France. Comme les épéistes, les sabreurs conservent le titre acquis à Athènes. Avec Julien Pillet déjà vainqueur il y a quatre ans, Boris Sanson et Nicolas Lopez (médaillé d'argent en individuel), les Bleus, chaudement soutenus par le public du «Fencing hall», triomphent des Etats-Unis 45-37 en finale. Le tournant de leur journée aura été la demi-finale face à l'Italie, qui a longtemps mené avant que Boris Sanson ne retourne la situation et que ses deux coéquipiers terminent le travail. Dans le match pour l'or, les Américains, pris à la gorge dès le départ de la finale, n'ont jamais pu revenir. Que d'émotions!

Nicolas Lopez

Julien Lopez face à James Williams
Julien Lopez face à James Williams
« Le titre par équipes est pour moi bien plus beau que mon argent en individuel. Nous étions venus pour ça. De toutes façons, un résultat en individuel, ça ne pouvait être que du bonus.

Nous avons travaillé quatre ans dans ce but avec notre encadrement, notre entraîneur Jean-Philippe Daurelle. C'est vraiment super.

Pour nous, la demi-finale face à l'Italie a été le match le plus dur au niveau stress. Heureusement que Boris nous a sorti un super avant-dernier relais, l'étincelle qui a fait que nous ne pouvions plus rien lâcher.

Quant à la finale, nous l'avons prise par le bon bout, ça c'est clair !»


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Julien Pillet
Julien Pillet à l'assaut de Keith Smart
Julien Pillet à l'assaut de Keith Smart
«Je vis ce titre différemment par rapport à celui d'Athènes. J'ai muri, et nous n'avons pas fait le même travail. C'est comme un aboutissement, puisque je suis plutôt à la fin de ma carrière. C'est une joie intense, plus forte qu'il y a quatre ans. Ca a été tellement difficile !

On ne savait pas si ça allait marcher. Finalement, j'ai pris un gros plaisir. Contre l'Italie, on a été longtemps derrière, et il y a eu des décisions d'arbitrage qu'on n'a pas comprises. A la fin, sur la dernière touche, j'ai explosé de joie, car nous étions sûr d'avoir une médaille. Ca a été le gros tournant de notre journée. Ca nous a donné un regain d'énergie pour la finale.

Nous voulions aller chercher ce titre. Nous savions que les deux matches précédents des Etats-Unis avaient été très serrés, et qu'un tireur comme Keeth Smart évoluait sur un nuage. Il fallait les en faire redescendre au plus vite. Il fallait leur laisser le sentiment qu'une médaille d'argent c'était parfait pour eux. Ils n'ont de toutes façons pas été à pareille fête depuis bien longtemps ».

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Boris Sanson
Boris Sanson face à Williams...
Boris Sanson face à Williams...
« Dans mon dernier relais contre l'Italie, j'ai tout simplement fait mon travail. C'est tant mieux que ce soit arrivé à ce moment, l'intérêt étant de faire le mieux possible pour mettre mes coéquipiers dans le confort. Nicolas et Julien ont ensuite concrétisé. Nicolas sur Luigi Tarantino, et Julien, qui a conclu face à Aldo Montano. Je suis vraiment heureux d'avoir eu toutes mes sensations à ce moment.

En finale, nous rentrons bien dans le match. Nous les prenons à la gorge. Face aux USA, nous étions dans l'expectative car nous ne les rencontrons pas souvent. Nous avons réussi à nous remotiver pour donner beaucoup d'avance à Julien afin qu'il finisse le travail.

C'est pour moi beaucoup de bonheur. Une très grande joie. Je dédie cette victoire à mon père, à Julie ma copine, à tous mes proches car je ne suis pas tout seul »

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Vincent Anstett
« J'ai été acteur et spectateur en même temps. Je suis content et à la fois triste et frustré, c'est un sentiment déroutant. On a construit jusqu'au dernier moment et pouf... je n'y étais pas. Je ne suis pas monté sur le podium avec les copains puisque je ne suis pas entré en jeu.

En tout cas, cette victoire concrétise tout notre travail, c'est une récompense. Et nous avons disputé de belles rencontres, nous sommes restés maitres de notre destin»