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Sans coup férir...

Le 15/08/2008

Ils auront absolument tout gagné, entre l'or d'Athènes et celui tombé sans coup férir, une victoire presque trop facile en finale face à la Pologne (45-29) le 15 août au Palais d'escrime de Pékin. L'épée par équipes hommes (les frères Fabrice et Jérôme Jeannet, Ulrich Robieri) a apporté son 3e titre à la France dans ces Jeux. Ils n'ont gagné qu'à trois, Jean-Michel Lucenay n'ayant pu entrer en jeu, ce qui a quelque peu terni leur victoire....

Ils s'étaient tous donné rendez vous ce vendredi 15 août, après un parcours individuel qui ne leur avait sans doute pas souri autant qu'ils l'auraient pensé, Ulrich étant battu en 1/8èmes par le futur champion olympique Matteo Tagliariol, Jérôme perdant au même stade devant l'espagnol Jose-Luis Abalo et enfin, Fabrice chutant en finale contre le tombeur d'Ulrich Robeiri. Le tournoi par équipes, ils ne pouvaient pas le perdre. Il fallait juste écarter l'équipe italienne, ce qui fut fait en 1/2 finales, 45-39, avant de transformer la finale en formalité face à la Pologne, chaque tireur remportant son assaut sans coup férir. Mais le titre devait se gagner à quatre.

Une victoire mais pas de joie

Le trou est largement fait face à la Pologne, lorsqu'à 38-19, Jérôme Jeannet se blesse à la main. Il est l'heure de faire rentrer Jean-Michel Lucenay, mais les arbitres, soupçonnant une simulation, refusent de libérer l'ainé des Jeannet. Il doit finir l'assaut. S'en suit une scène surréaliste, où Jérôme, qui ne peut manifestement plus combattre, fait face au polonais Radoslaw Zawrotniak qui dans un geste chevaleresque, ne l'attaque pas. Les deux escrimeurs jouent la montre sur la piste et reçoivent un avertissement. Fabrice termine ensuite le travail comme à la parade... et l'équipe de France ne manifeste aucune joie. La cérémonie de la victoire sera à l'avenant, Jean-Michel Lucenay n'étant pas autorisé à monter sur le podium avec ses coéquipiers, tandis que Polonais en argent et Italiens en bronze sont bien quatre à gravir la marche sur leurs côtés.

Ulrich Robeiri : « Voilà, c'est fait. C'est quelque chose auquel je pensais dès mon arrivée au Village, en voyant tomber les premières médailles pour l'équipe de France. Puis compte tenu de mon manque de réussite en individuel. Je voulais aller chercher ce titre avec mes coéquipiers, et je suis content d'avoir répondu présent pour l'équipe, car j'ai toujours peur de mal faire. J'ai déjà été remplaçant dans ce type de compétition. On tire toujours à quatre. Le fait que nous n'ayons pas pu le faire avec Jean-Michel a un peu terni cette victoire.
En tout cas, j'aime ces compétitions, ce sont elles qui poussent à faire du haut niveau. On n'a pas peur sur une piste, ce n'est que de la joie et du bonheur de tirer pour l'équipe de France.

Les italiens avaient sans doute plus d'armes que les polonais pour nous inquiéter, mais on a su faire une grosse entame de match qui nous a fait du bien. Si nous attaquons très fort, en général, personne ne peut nous rattraper. On ne vient plus nous chercher. Nous sommes à l'aise quand il y a du jeu. Et si cette finale a paru facile, c'est surtout que nous nous sommes mis dans de bonnes conditions pour y arriver ».