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Frédéric Belaubre: la gorge nouée

Le 19/08/2008

Frédéric Belaubre a terminé 10e parmi les quinze médaillables annoncés avant l'épreuve du triathlon, le 19 août sur le superbe site du réservoir des tombeaux de Ming. Il en a ressenti une immense déception alors qu'il avait pris la 5e place à Athènes à l'occasion de ses premiers Jeux Olympiques. Ceux de Pékin ne seront pas ses derniers, a-t-il annoncé à l'issue d'une course qu'il avait pourtant parfaitement entamée en sortant de l'eau en deuxième position.

«Fred» avait pourtant bien maîtrisé la situation sur le parcours cycliste en demeurant vigilant sans fournir d'efforts inutiles, mais son rêve olympique s'est envolé au 5e kilomètre de la course à pied. La faute à «un gros de coup de chaud», explique-t-il.

«Pourtant, je m'étais préparé à ces conditions. Tout s'est bien passé. Mais au lieu d'accélérer comme prévu au 5e kilomètre, j'ai pris un coup de massue. Je me suis retrouvé loin. Après, je n'ai pas trop calqué ma course sur les autres. Je suis resté concentré en pensant que tout restait possible. J'ai tout donné. C'est une grosse déception

En prononçant ces mots à deux pas du Réservoir des tombeaux des Ming, un endroit somptueux à une heure de route de Pékin où il s'était imposé lors de la course préolympique de 2006, Frédéric Belaubre s'est interrompu, la gorge nouée. Les larmes lui sont montées au visage et il les a retenues.

«Je ne pouvais pas faire mieux, regrette-t-il. La chaleur que je sentais remonter du sol, c'est une pseudo-excuse car c'était pareil pour tout le monde, et normalement, ça me convient. En plus, je m'étais bien reposé avant la compétition. Je pourrais presque dire que j'ai fait une course sans faute, j'ai même fait une bonne course à pied, les premiers ne sont pas loin devant, c'est allé très vite

Sa gorge nouée, il la doit surtout aux attentes suscitées par son engagement olympique. «Quand je vois tous les Français qui sont venus en masse pour me soutenir, c'est ça qui me fait le plus mal. Les encouragements ont été vraiment chaleureux. J'ai aussi reçu des millions d'e-mails et de textos. Mais c'est la loi du sport.»

Frédéric ne s'arrêtera pas à cette déception. «On va essayer de repartir pour quatre ans, s'il faut changer d'orientation, on verra, mais je ne suis pas prêt à arrêter en ce moment.»