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De l'or plein les mains!

Le 24/08/2008

Rien ne pouvait plus les arrêter. La 40e médaille de la France à Pékin, record de l'après-guerre, était pour eux. Elle ne pouvait être que d'une seule couleur, celle du plus beau des métaux. Elle ne pouvait que couronner une génération exceptionnelle, auteur du grand chelem Championnats du monde, d'Europe et Jeux Olympiques. L'équipe de France de Handball a atteint son but, dimanche 24 août au National Indoor Stadium, en dominant l'Islande 28-23 devant plusieurs centaines de supporters bleus déchaînés !

«On est au plus haut sommet du handball mondial, c'est magique. On a le sentiment du devoir accompli. A titre personnel, c'est le seul titre qui me manquait. C'est une belle victoire, le groupe a été grandiose durant tous les Jeux. Le match a été vite plié dans le sens où on les a pris au sérieux. On a gagné tranquillement.». Didier Dinart a tout dit.

Une finale prise par le bon bout, un Thierry Omeyer (exceptionnel sur l'ensemble du match avec un taux d'arrêts de 49%) qui calme tout de suite les attaquants islandais, une défense de fer animée par un Didier Dinart énorme et... un petit coup sur le champignon à la moitié de la première mi-temps pour creuser l'écart, avec un Cédric Burdet en verve (9-4, +5, 17e minute). Les joueurs du pays des glaces ne reviendront plus jamais au score et tout se déroulera comme dans un rêve.

«C'est une finale. Un copain l'a dit, une finale ça se joue pas, ça se gagne. On l'a fait. On était très fort en défense, en attaque, il ne fallait pas laisser filer. Didier Dinart, a fait un match de 'ouf''. On commence par une très belle médaille de bronze aux championnats d'Europe en janvier. Là on gagne et il n'y a pas plus beau.» s'exclame Nikola Karabatic.

Les Bleus ont déroulé devant une tribune bleu-blanc-rouge déchaînée oû se mélaient athlètes, cadres... et toute la délégation française présente à Pékin. Avec une attaque islandaise totalement étouffée, l'écart montera à +9 (21-12) au bout de 49 minutes, Bertrand Gille (5 buts), Nikola Karabatic, (8 buts), Luc Abalo (4 buts) régalant le « kop » bleu en perforant la cage de Gustavsson. «C'est magnifique, c'est fantastique pour le handball français. Je suis super content. Pour certains, cette médaille représente toute une carrière, il y en a qui vont arrêter après ça, ils terminent sur une super note. Pour d'autres c'est le début, on a écrit une page de l'histoire du handball français» se félicite Luc Abalo.


«On a montré qu'on voulait plus cette médaille d'or que les autres. C'est tout simplement exceptionnel, c'est le premier or olympique pour la France, la deuxième médaille de l'histoire. On n'a pas gagné ce titre-là sur les cinq dernières minutes, on a eu à chaque fois de gros combats, on s'est défoncé 60 minutes à chaque match, c'est ça qu'il faut retenir. Etre champion olympique, c'est le summum qu'on peut atteindre dans une carrière, c'est beaucoup d'émotions, beaucoup d'images qui défilent. Champion olympique, c'est quelque chose qu'on rêve. Il va falloir quelques jours pour réaliser tout ça.. Je sais que le rôle du gardien est très important dans une équipe de handball, j'ai juste essayé de faire de mon mieux, de prendre l'ascendant sur les attaquants, et sur le gardien adverse, d'en arrêter plus que lui.» explique Thierry Omeyer.

Ils ont tout gagné!

Le match s'est terminé dans l'euphorie générale pour une équipe de France qui devient la première à remporter un titre olympique en salle dans l'après-guerre, et la seconde tout court après les footballeurs en 1984. Cette équipe a été, et de loin, la meilleure du tournoi olympique pékinois. Elle est restée invaincue, éliminant notamment les tenants du titre croates en ½ finale.

Le capitaine Olivier Girault avait connu les cruels échecs de 2000 et 2004. «Je suis heureux, je savoure, parce qu'avant il y avait eu des déceptions, comme à Sydney ou à Athènes. On y pense. C'est la victoire du sacrifice. Cette équipe méritait ce titre»

Jackson Richardson, porté en triomphe par les champions olympiques après le match avait été « bronzé » en 1992, puis 4e à Atlanta, 6e à Sydney, 5e à Athènes. Tout cela est effacé. Le handball français se constitue le plus exceptionnel des palmarès avec deux titres mondiaux (1995, 2001), un championnat d'Europe (2006) et ce triomphe pékinois..

«Chapeau aux joueurs ! On a fait le match que l'on espérait. C'est vrai qu'il y a eu une différence entre les deux équipes, mais on a été capables de faire le match qu'il fallait. C'est l'aboutissement d'une belle aventure. J'étais champion olympique dans mes rêves, là c'est fait, mais je ne réalise pas trop» a dit l'entraîneur Claude Onesta

Et comme le conclut Didier Dinart : «C'est magnifique, grandiose, l'équipe a su répondre présent après deux olympiades ratées. Tout le monde a été énorme».