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Si près de l'or....

Le 11/08/2008

Un verre à moitié plein ou à moitié vide ? D'un côté, le relais 4x100m français a été le principal animateur d'une course d'anthologie, abaissant de plus de quatre seconde son record d'Europe (3.08:32), et remportant une médaille d'argent historique derrière les Etats-Unis. D'un autre, l'or lui tendait encore les bras à 20m du but, seulement 8/100e ont séparé Jason Lezak et Alain Bernard, et une occasion pareille aux Jeux ne se présentera peut-être pas de si tôt.

Alain Bernard s'est fait déposséder de son record du monde par le premier relayeur australien, Eamon Sullivan (47 :24). Lorsqu'il s'est élancé, en dernier, Fabien Gilot et Frédérick Bousquet, supersoniques, lui avaient ménagé une avance de 59/100e. Il a touché aux 50m en tête, mais l'Américain Jason Lezak a pris sa vague, l'a remonté, est revenu à hauteur et s'est imposé de justesse sous les hurlements de ses coéquipiers.

Alain Bernard : « C'était assez dur, intense avec pas mal de pression quand même, on va pas le cacher. Avant, il y avait un bel enjeu au bout et on avait envie de ne rien rater et de se faire plaisir. Voilàn on a peut-être été moins fort sur quelques points, je sais pas quoi encore.

On a une belle médaille d'argent, on va pas cracher dessus quand même. Ce qui nous a manqué ? de la chance peut-être. A l'arrivée, on se dit c'est ch..., on n'est que 2e. On aurait pu faire mieux mais avec des "on aurait pu" on pourrait refaire le monde. Je pense qu'on s'est donné à fond, on n'a pas de regret à avoir de ce côté-là. C'est fait, c'est fait, ça ne sert à rien de s'acharner là-dessus. Maintenant, je vais penser à bien récupérer parce que ma semaine commence à peine, pour Fabien (Gilot) aussi, pour Fred (Bousquet) aussi. On a encore de belles choses à faire. Ce n'est pas encore évacué mais je vais aller récupérer parce que ça fait un peu long, la cérémonie tout ça. je ne veux pas que ça laisse de traces.

Ce que j'avais en tête avant de prendre le dernier relais ? Eh bien, toucher en tête ! Quand mes collègues s'arrachent pour me donner un mètre d'avance et qu'on arrive un peu derrière, c'est obligé qu'on soit déçu parce qu'ils se sont arrachés mais moi j'ai le sentiment de m'être surpassé. Je coince vraiment aux 80 m. Je résiste, je résiste un mètre, 10 mètres, 15 mètres. ça se joue à la touche vraiment, pas grand-chose »