Echos du Village : judo, tirage, couture et échographie
Le 07/08/2008
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Jeudi, dans le réfectoire du Village, la famille du tennis français est en train de déjeûner. Cédric Pioline, responsable du haut niveau masculin, reçoit un appel sur son téléphone portable. Il est tout simplement informé en direct des tirages au sort des tableaux du simple hommes et du simple dames, et annonce à la cantonade les adversaires des Français. Gaël Monfils est intéressé, mais Gilles Simon se bouche les oreilles ! Il ne veut rien savoir, surtout ne pas connaitre comme cela, à l'avance, au Village, le nom de son adversaire du premier tour. Rendons-lui service, ce n'est pas non plus ici que nous allons le communiquer !
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Aurélie Hnyd |
«Depuis, six mois, nous effectuons les rectifications demandées, mais demain matin, tout le monde va se réveiller d'un coup, essayer la tenue, peut être se rende-compte d'ajustements à réaliser, ça va être rigolo !». Pour l'instant, Aurélie recueille de bons échos sur ces ensembles. «Les femmes trouvent cela original» note-elle. Le travail sur les tenues officielles a commencé il y a deux ans. «Nous avons d'abord recherché les différents modèles, en répondant à un cahier des charges précis. Nous avons fait plusieurs propositions au CNOSF, qui a décidé du choix, et nous avons lancé la confection en atelier. La fabrication elle-même a eu lieu en usine ». Cela représente plusieurs centaines de costumes masculins et ensembles féminins.
Aurélie Hnyd n'hésite pas non plus à réaliser des ajustements sur les habits sportifs Adidas dans son petit atelier. «Par exemple, les tenniswomen trouvaient leurs jupes trop longues». A l'entrée du bâtiment France du Village, Aurélie a installé une veste officielle équipe de France géante, haute de plus de 2m, sur laquelle chacun peut venir apposer sa signature ou écrire un petit mot. «Je l'ai confectionnée à dessein et je vais la ramener en France. Ce sera mon petit souvenir» conclut Aurélie Hnyd.
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Christian Dibie |
L'échographie permet de voir les muscles, les tendons, les ligaments, c'est de plus un examen non irradiant à l'inverse d'une radio ou d'un scanner. S'il y a doute sur une lésion osseuse, il faut passer à l'IRM puis aux rayons X, le scanner, l'appareil radio le plus moderne que l'on trouve à la polyclinique du Village. Il est intéressant d'avoir les appareils d'échographie fixe et portable ici au village, ou sur les terrains de compétition, pour effectuer des diagnostics rapides, prendre la bonne décision et procéder à des traitements immédiats, bref savoir rapidement s'il s'agit ou pas d'une grosse blessure ».