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Du bronze et du plaisir...

Le 17/08/2008

A la lutte avez les embarcations Italienne, australienne, américaine et allemande durant un course menée tout du long par le quatuor polonais, le quatre de couple français composé de Jonathan Coeffic, Pierre-Jean Peltier, Julien Bahain et Cédric Berrest a terminé très fort pour enlever le bronze. Si fort qu'il devançait non loin de l'arrivée, d'une pointe, l'embarcation transalpine, argent en vue. Mais dans un dernier effort, les azzuri sont repassés devant d'un souffle sur la ligne d'arrivée, et le bateau ausralien n'était pas loin derrière! Les Français ont exprimé leur joie d'accrocher le podium et se sont chaudement congratulés après leur effort.

Jonathan Coeffic
«On était un peu perdus. Tout ça qui tombe d'un coup, sans qu'on ait su dans un premier temps quelle était notre place à l'arrivée. Nous courions à la ligne 1, à l'extérieur du bassin. Nous avions prévu de partir très fort, de réduire l'écart tout de suite afin que nous ne soyons pas trop loin au moment de l'emballage final.

Nous sommes pas mal dès le départ, en tentant de nous accrocher aux Polonais, avec les Italiens en ligne de mire. Nous naviguons aux alentours de la 3e place en produisant notre effort pour accrocher le bateau italien et devancer le wagon de furieux derrière nous. Nous sentons que les azzuri coincent. Je le gueule à mes coéquipiers. Je suis un peu les yeux de notre bateau, compte tenu de ma position. Je leur dis 'mettez une couche, ils craquent!'.

On se retrouve à la bagarre avec les australiens, qui ont battu le record du monde en séries, les américains, les allemands. C'est une course très dure, très dense. Nous rêvions de gagner les Jeux mais nous apprécions ce résultat. Finalement, les australiens sont bien plus proches de nous à l'arrivée que nous ne le sommes des Italiens! C'était vraiment difficile d'avoir une vision claire de la situation à l'arrivée... »


Julien Bahain
«C'est une belle course. De toutes façons, on part toujours pour gagner. Dans cette course, les Polonais étaient hors d'atteinte. Mon sentiment à l'arrivée, c'est le soulagement. Le niveau était tellement élevé qu"on ne pouvait pas savoir comment ça allait se finir.

Je suis heureux de conrétiser ce boulot, ces tonnes de fonte soulevées, de kilomètres parcourus, l'hiver, sous la pluie, sous la grèle. C'est vraiment l'aboutissement de beaucoup de choses. Et puis Cédric et Jonathan avaient à coeur d'effacer la 13e place d'Athènes.

Nous avons 23 ans de moyenne d'âge dans ce bateau. Nous sommes des jeunes de chez jeunes. Mais nous n'avons pas eu peur d'aller chercher le truc!

J''ai pris un plaisir fou, je me suis régalé, j'ai savouré chaque coup de pelle. Nous avions placé notre course sur ce thème : 'on est en finale, on en profite, on se régale. Bien sûr ça a été très dur à la fin, mais c'est encore meilleur!»


Pierre-Jean Peltier
«Quand on arrive, je suis persuadé qu'on est quatrièmes. Et puis le panneau annonce France et là... la délivrance. Une médaille aux Jeux c'est énorme. C'est sûr que ce n'est pas l'or mais quand-même. C'est tous les quatre ans, les meilleurs sont tous là, c'est là où les places sont les plus chères. Etre dans le Top 3 c'est... top.»

Christine Gosse (entraîneur)
«Bien sûr que c'est un beau résultat! C'est une confirmation par rapport à la saison de l'an dernier où nous avions accroché deux podiums. La finale ici a été une course de folie. Et ils se sont régalés.

J'ai bien cru à un moment qu'ils allaient dépasser les Italiens. Mais ils étaient un peu seuls à la ligne 1 tandis que de l'autre côté, les Américains et les Australiens se tiraient la bourre. Ces bateaux nous ont chauffé les fesses tout du long!

Dans notre bateau, la moyenne d'âge est vraiment jeune. C'est un résultat formidable par rapport à tous les vieux briscards qu'il y avait sur le bassin aujourd'hui!»