Un cap est franchi...
Le 20/08/2008
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«L'essentiel, c'est qu'on a été solides en défense. C'était la clé du match. Il y a beaucoup d'union, c'est une défense groupée avec beaucoup d'entraide. A l'arrivée, pour pouvoir nous attaquer, il faut vraiment se réveiller tôt. C'était une revanche. C'est peut-être pour ça qu'on était soudés pendant tout le match. Tout le monde a bien dormi. Tout le monde avait à cœur d'effacer l'affront d'Athènes. On a fait un match plein. Ils n'ont jamais mené» dit l'entraîneur des Bleus, Daniel Onesta. Cela faisait quatre ans que le quart de finale perdu à Athènes face à cette même équipe Russe restait en travers de la gorge de tout le hand bleu.
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Notamment portés en attaque par un Daniel Narcisse à la main chaude (9 buts), les Bleus ont su rester concentrés quand l'équipe de Russie s'est rapprochée à 10 minutes de la fin (22-21). «Même quand on était à +6 au milieu de la deuxième mi-temps les Russes y croyaient. C'est un quart de finale, les équipes donnent tout ce qui leur reste jusqu'au bout. Ils sont revenus à un but, et là on a su trouver des ressources dans l'équipe pour faire la différence. C'est cela qui est important» note le gardien Thierry Omeyer.
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« Je suis fier de cette équipe, de son intensité défensive, de son talent. Je suis heureux qu'autant de monde soit venu nous soutenir, tous les athlètes de l'équipe de France. C'est la magie du Village : nous sommes tous regroupés dans le même bâtiment, on se croise, on se parle, on se soutient. Un cap est franchi, mais pour l'instant, nous n'avons encore rien autour du cou, seulement nos accréditations » dit le capitaine Olivier Girault.
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« Il y a l'envie de ramener quelque chose. On a envie de marquer notre temps. Pékin tombe à point pour permettre à tout le monde de ramener quelque chose à la maison. Après la médaille de bronze à Barcelone des Barjots, si on ramène l'or, on sera sur notre piédestal, à l'apogée, on n'aura plus rien à regretter. J'espère que Pékin sera bien la Terre promise. On en voit déjà le bout, on ne marche pas encore dessus mais on la voit au loin, en haut de la montagne. A nous de marcher maintenant en passant par la Croatie. » Conclut Joël Abati.
Rendez-vous donc vendredi à 18h locales, pour des retrouvailles avec ces Croates (vainqueurs en quarts du Danemark 26-24), que les Bleus ont dominés en poule la semaine dernière. Ce sera évidemment un autre match...