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Salim Sdiri : « C'est énorme! »

Le 10/08/2008

Victime d'un très grave accident au stade olympique de Rome, le 13 juillet 2007, quand le javelot de Tero Pittamaki avait achevé sa course dans son dos, Salim Sdiri était perdu en fin d'année. Aujourd'hui, il est à Pékin. Le sauteur en longueur francilien a gagné son premier pari : revenir, se qualifier pour les Jeux, baigner dans un milieu, l'olympisme, qu'il place au dessus de tout. Le rêve sera complet si le 16 août prochain, Salim se qualifie pour la finale. Tout sera ensuite possible...

«Je suis plus que content d'être là ! C'est le plus beau cadeau de ma 2ème vie, pour qui connait mon histoire» s'exclame Salim Sdiri, si heureux d'être au Village Olympique de Pékin. «J'ai vraiment cru que tout était fini pour moi. Fin 2007, j'étais au plus bas, il n'était pas question de repartir. Et puis des évènements m'ont fait douter».

En décembre, Salim a en effet participé à la semaine du sport olympique français à Courchevel. Il s'est retrouvé dans son milieu, entouré d'athlètes préparant les Jeux, dans une ambiance qu'il affectionne tant, et la foi est revenue. «Je me suis dit que je devais, que je pouvais revenir. J'ai mis les bouchées doubles, j'ai bossé, je me suis défoncé, et je suis là. C'est énorme. Je fais mienne cette devise : impossible is nothing. Mais ce n'est pas encore un aboutissement».

L'aboutissement, ce serait évidemment de réussir de grandes choses sur le sautoir du stade olympique de Pékin. Mais en attendant, Salim Sdiri vit chaque moment à fond. «L'olympisme, c'est le but suprême, c'est le rêve de n'importe quel sportif. Ici, c'est le grand mélange. Les noirs, les jaunes, les bleus et les gris, plus de différence, pas de religion, pas de politique» souligne-t-il. «C'est la concentration de la planète. Nous représentons toute l'humanité. Il n'y a plus aucune barrière. Ailleurs, on me demanderait sans doute pourquoi je porte ce pin's d'Israël. Mais ici, c'est l'ouverture en grand. On ne peut pas vivre ça ailleurs dans le monde. Nous ne sommes que 10.500 à pouvoir en profiter L'olympisme, c'est la vie, c'est ma vie».

Salim pense aussi, bien sûr, à son défi sportif. Il sait ce qui l'attend et ce qu'il doit faire. «Il faudra sauter à plus de 8,20m. J'ai réussi 8,21m pour me qualifier. Mais je me suis surentrainé, et je suis embêté par le tendon rotulien de mon genou droit. Il me reste encore quelques jours pour que ça aille mieux».

Salim Sdiri est tellement bien dans sa tête au village de Pékin, tellement heureux, que son corps suivra le jour J, il ne faut pas en douter.