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Comme des frères....

Le 13/08/2008

Premier qualifié avec son frère pour les Jeux 2008, dès septembre 2007 à l'issue des championnats du monde de lutte à Bakou, Steeve Guénot est devenu le 13 août, sur le coup de 17h40 au Gymnase de l'Université d'Agriculture, le premier champion olympique français après 5 jours de compétition à Pékin. Cela faisait 84 ans, depuis la victoire d'Henri Deglane à Paris en 1924, que la "Gréco" tricolore attendait une médaille d'or. A 22 ans, l'agent de sécurité de la RATP a nettement dominé en finale le kirghize Kanatbek Begaliev deux manches à zéro (3 points à 1) pour apporter ce premier titre à la France. Son frère Christophe remporte le bronze en 74kg. Une affaire de famille !

Les frères Guénot ont eu un an pour se préparer. La particularité de leur sport fait qu'ils se savaient qualifiés en personne pour les Jeux dès septembre 2007, après les Mondiaux de Baku (Azerbaïdjan), soit bien avant la grande majorité des athlètes de l'équipe de France. Steeve avait remporté la médaille d'argent en 66kg et Christophe celle de bronze en 74kg, et déjà, le plus jeune avait gagné sa médaille avant son aîné et l'avait motivé à se dépasser pour aller chercher le podium. L'idée a eu le temps de mûrir. Quelle idée ? Gagner en famille, refaire le même coup aux Jeux 2008 !

En décembre, à Courchevel, Steeve et Christophe avaient mis une ambiance de feu lors de la semaine olympique du sport français organisée par le CNOSF. Hommes des paris les plus fous, ils avaient dévalé les pentes en luge et torse-nus, en pleine nuit, par une température négative. Un autre pari a été gagné le 13 août à Pékin.

Chez les Guénot, tout se fait en famille. Christophe est agent de maitrise au GSPR, la division «sécurité» de la RATP. Steeve y est employé. A 22 ans, il devient le premier champion olympique français des Jeux de Pékin et met fin à 84 ans d'attente pour la «Gréco» française. Il fait chavirer sa famille de bonheur, il émeut le DTN de la lutte, Ghani Yalouz, aux larmes, il expédie son frère ainé sur le podium de la catégorie supérieure.

« Je suis super ému, c'est génial » dit le champion olympique à chaud. « C'est magnifique. Mon frère est aussi sur le podium. Mais parent, notre petit frère, tout le monde est là. J'ai passé une super journée. Ca a juste été chaud en 1/8èmes de finale contre le hongrois Tamas Loerincz. Quant à mon adversaire de la finale, Kanatbek Begaliev, je n'avais jamais lutté contre lui. Mais j'ai gagné en deux manches. Je sais que je remporte une médaille d'or 84 ans après Henri Deglane, vainqueur aux Jeux 1924. C'est vraiment énorme ».

Battu en 1/8èmes de finale des 74kg et passé par les repéchages afin d'atteindre le combat pour le bronze, Christophe Guénot n'a pas raté une miette du triomphe de son frère. « Oui, j'ai vu son match. Ca m'a boosté. Je me suis dit que je devais rejoindre Steeve sur le podium. Je me suis déchiré jusqu'au bout pour y aller. Pour qu'on puisse faire la fête en famille. J'étais vraiment surmotivé quand j'ai entendu lrésonner a Marseillaise. C'est vraiment un truc de "ouf", un truc de malade. C'est magique. Nous étions les premiers qualifiés pour les Jeux, c'était donc un signe »

La fête? Oui, mais pas jusqu'au bout de la nuit. Les Guénot étaient prêts à se lever à 6h30 du matin, jeudi, à la demande de leur encadrement, afin d'échauffer et d'entourer Mélonin Noumonvi et Yannick Szczepaniak, engagés en 84 et 120kg. L'esprit de famille, c'est aussi celui de la lutte tricolore.