Mickael Bourgain inscrit son nom au mur!
Le 19/08/2008
Comme à Athènes, la piste française a terminé sa campagne olympique avec deux médailles. A l'argent de la vitesse par équipes, dont il avait été le quatrième homme - et par conséquent non médaillé - Mickaël Bourgain a ajouté le bronze de la vitesse individuelle. Il a accompagné sur le podium les intouchables Britanniques Chris Hoy et Jason Kenny. Battu par le triple champion Hoy (vitesse individuelle et par équipes, keirin) en demi-finales, il a disposé de l'Allemand Maximilian Levy dans la finale pour la médaille de bronze.
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S'il ne cultive pas de regret d'avoir été sorti par Hoy en demi-finale ("il m'a totalement surclassé, je n'ai jamais connu ça, il n'y avait rien à faire"), il rumine encore sa "bétise" (c'est son mot) de la deuxième manche contre Lévy. "Je l'avais passé facilement dans la première manche, raconte Mickaël. J'étais trop confiant, je l'ai laissé partir et je ne suis pas revenu. Dans la belle, j'ai tout donné. Physiquement, j'étais plus fort que lui. Il n'y avait aucune raison pour que je me mette une deuxième fois dans la difficulté."
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Kévin Sireau, finalement 5e du tournoi de vitesse dont il espérait prendre une place en demi-finales, a démontré qu'il incarnait l'avenir. Il repart gonflé à bloc vers d'autres campagnes, à commencer par les championnats d'Europe, en Pologne, fin août, dans le but de qualifier un maximum de Français pour les prochains Mondiaux.
La retraite d'Arnaud Tournant ne laissera pas orphelins Grégory Baugé et Kévin Sireau puisque la place de finisseur revient à Mickaël Bourgain, qui a disputé une manche de la vitesse par équipes sur le vélodrome de Laoshan sans obtenir de médaille puisqu'il n'a pas fait la finale.
Le bronze qu'il décroche individuellement est aussi partagé avec ses coéquipiers. "Quand Kévin me tape dans la main avant la cérémonie, c'est vraiment émouvant", conclut-il.