Anne-Sophie Mondière, made in China
Le 08/08/2008
La triple championne d'Europe des +78 kg, qui participe à ses premiers Jeux Olympiques à 29 ans, connait très bien la Chine. Elle y a séjourné de nombreuses fois, et pas seulement dans le cadre du judo. Arrivée à maturité dans sa carrière sportive, «Anne-So» s'est fixé un objectif minimum : monter sur le podium, le 15 août au Gymnase de l'Université des Sciences et Technologies, en clôture du programme des compétitions de judo. Bref, tirer le feu d'artifice final sur le dojo !
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«Ce qui saute aux yeux, c'est l'énergie déployée par ce pays pour réussir ses Jeux», remarque Anne-So. «Au Village, ils baragouinent à peu près tous l'Anglais, et si on a une question qu'un volontaire ne comprendrait pas, ils sont 10 à arriver à la rescousse. C'est le dévouement de tout un peuple».
En revanche, la judoka «poids lourds» qui a aussi brillé en toutes catégories ne reconnait plus «son» Pékin, qu'elle a visité une première fois en 1998 : «Tous ces changements ! Les «hutongs» (maisons basses traditionnelles des quartiers populaires) ont totalement disparu. C'est vraiment dommage. Où sont passés ces petits quartiers que j'aimais tant ?».
Détermination et plaisir
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Avant de s'engager à fond sur le dojo de l'ultramoderne Gymnase de l'Université des Sciences et Technologies, Anne-Sophie Mondière profite de son séjour au Village. «A l'INSEP, où je m'entraine, nous sommes un petit noyau. Ici, j'ai l'impression d'être à la rentrée des classes. Je ne connais pas vraiment tous les autres sportifs. C'est quelque part difficile à gérer. C'est énorme de faire partie de l'équipe de France olympique, c'est le rêve de toute ma vie qui se réalise. C'est aussi un rêve pour ma famille, mes proches qui sont à fond derrière moi».
Tout est réuni pour un vrai feu d'artifice le 15 août prochain, jour final des compétition de judo, journée des poids lourds, où entrera parallèlement en action un certain Teddy Riner. Que du bonheur en perspective !