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Le retour des héros

Le 27/08/2008

Les athlètes de l'équipe de France ont pu mesurer l'engouement qu'ils avaient suscité en France dès leur retour à l'aéroport Charles de Gaulle lundi 25 août. Le lendemain, ils ont descendu les Champs Elysées à bord de deux bus à plate-formes devant des centaines de personnes, se sont arrêtes dans le magasin adidas du bas de la grande avenue pour une séance de dédicaces, puis ont été reçus à l'Elysée par le président de la République Nicolas Sarkozy. Du départ de Pékin à cette réception, la fête aura duré bien plus de 24h


La délégation française est rentrée en France par trois avions. Le premier, parti à 9h30 de Pékin, transportait principalement les nageurs dont Alain Bernard, très entouré à sa sortie dans le terminal 2 en milieu d'après-midi. Les deux suivants ont décollé du « capital airport » pékinois à 15h30 et 17h30 locales pour se poser à Paris à 20h00 et peu après 22h.

Une foule impressionnante attendait les athlètes dans une ambiance indescriptible. «Je suis vraiment ému, je ne m'attendais pas à autant de monde. Que les gens s'intéressent à la voile et à la planche à voile, c'est super», s'est réjoui le médaillé d'argent Julien Bontemps. Thomas Bouhail, lui aussi médaillé d'argent (au saut de cheval), n'était pas moins ému, alors qu'il était accueilli par sa mère euphorique, sa famille et les membres de son club de Sotteville: «On réalise ce qu'on a fait quand on voit ça». Les lutteurs Steeve Guénot, médaille d'or, et son frère Christophe, médaille de bronze, ont été accueillis par le président de la RATP Pierre Mongin, ainsi que plusieurs de leurs collègues portant des tee-shirts verts avec la mention «merci» pour l'ensemble des lutteurs de l'US Metro et une banderole RATP «bravo et merci à nos athlètes».

Les handballeurs champions olympiques sont sortis du dernier avion pour découvrir un bouillant comité d'accueil. «Si on se déchire sur le terrain, c'est pour la reconnaissance, c'est pour eux», a déclaré l'ailier Luc Abalo en montrant les supporteurs déchaînés.

Le lendemain après-midi, les athlètes de l'équipe de France ont été invités à descendre les Champs-Elysées dans deux bus mis à leur disposition par adidas. Saluée par de nombreux spectateurs, la descente s'est achevée devant un magasin de l'équipementier situé au bas de l'avenue, où une séance de dédicaces été organisée. «En Chine, nous étions un peu déconnectés, mais depuis l'arrivée à l'aéroport lundi, c'est grandiose», s'est enthousiasmé Christophe Guénot.

Le boxeur Alexis Vastine, médaillé de bronze (64 kg), a goûté avec plaisir la communion avec le public : Je suis surpris par l'accueil et par le fait que les gens crient mon prénom. Je pensais que ce serait le cas pour les handballeurs, mais pour moi, vraiment, cela m'étonne».

Enfin, les deux bus se sont arrêtés devant le 55, rue du Faubourg Saint-Honoré. Les athlètes en sont descendus pour se rendre dans la salle des fêtes du Palais de l'Elysée où ils ont été reçus par le président de la République. Ce dernier avait décidé de convier tous les athlètes, et pas seulement les 40 médaillés. «Bienvenue à ceux qui ont obtenu des médailles, comme à ceux qui n'en ont pas obtenu», a lancé le chef de l'Etat aux athlètes tricolores. «Certains d'entre vous ont eu des problèmes, des blessures, d'autres ont eu un jour sans (...) mais tous vous avez fait honneur à notre pays (...) j'aurai trouvé injuste d'inviter seulement ceux qui avaient eu la joie immense et le mérite immense de rentrer avec une médaille»

Tout en saluant le «très beau résultat» des athlètes français, qui ont obtenu le meilleur total de médailles en 88 ans, le président de la République a dit vouloir s'inspirer «de la réussite d'un certain nombre de nos amis», en désigant la Grande-Bretagne, 4e du classement des nations avec 47 médailles dont 19 en or.

«Il faut qu'on fasse le même travail (...) il faut voir pourquoi dans certains sports on a eu des difficultés et changer nos méthodes, repenser notre approche, nous donner les moyens d'être encore meilleurs. J'aimerais qu'on ait tiré les conséquences dans les trois mois qui viennent et qu'au début 2009 on se mette au travail pour préparer Londres», a lancé Nicolas Sarkozy devant le Premier ministre François Fillon, la ministre et le secrétaire d'Etat aux Sports, Roselyne Bachelot et Bernard Laporte, le président du CNOSF Henri Sérandour et les membres du CIO Guy Drut et Jean-Claude Killy.